Quand la passion de l’érable renaît!
Propriétaire d’une ferme laitière et porcine depuis de nombreuses années, Martial Labrecque a également dirigé une vaste érablière, une activité exigeante qui accaparait tout son temps et son énergie. Face à cette réalité, il a dû prendre la décision difficile d’interrompre les saisons des sucres dans sa cabane.
Mais la passion pour l’acériculture ne s’éteint jamais vraiment… Après quelques années d’arrêt, l’envie de replonger dans cet univers l’a rattrapé. Avec détermination, il a bâti une nouvelle érablière à partir de zéro, en utilisant le bois provenant de ses propres terres. Aujourd’hui, la famille Labrecque profite d’un lieu rassembleur, vivant au rythme des saisons, mais surtout du temps des sucres, un moment précieux ancré dans leurs traditions familiales.

Martial devant son évaporateur en marche
Pouvez-vous vous présenter?
Je m’appelle Martial Labrecque, j’ai 56 ans et je vis à SaintBernard, en Beauce. Je suis propriétaire d’une ferme laitière et porcine ainsi que d’une érablière de 500 entailles. Avec ma femme, nous avons eu quatre enfants, tous impliqués à leur manière dans la vie agricole et acéricole familiale.
Depuis combien de temps avez-vous votre érablière?
J’ai exploité ma première érablière de 2000 à 2007. Après une pause, j’ai démarré ma deuxième érablière il y a quelques années seulement.
Pourquoi avez-vous cessé les activités de votre première érablière?
À l’époque, gérer à la fois la ferme et l’érablière devenait trop exigeant. L’acériculture demande beaucoup de temps et d’énergie, et avec une ferme laitière et porcine à plein temps, il m’était difficile de tout concilier. J’ai donc choisi de me consacrer entièrement à la ferme.
Qu’est-ce qui vous a poussé à relancer une érablière?
Avec le temps, mes deux fils ont pris plus de responsabilités dans la gestion de la ferme, me libérant ainsi du temps. C’était l’occasion idéale pour concrétiser un rêve longtemps mis de côté : reconstruire ma cabane à sucre.
Comment s’est déroulée la construction de votre érablière?
Il m’a fallu deux ans pour bâtir mon érablière, et j’ai tout fait de mes propres mains. Du sciage du bois à la finition, chaque planche provient des arbres que j’ai coupés sur ma terre. On voit même sur certaines planches les entailles du passé! C’était essentiel pour moi que tout ce qui compose cette érablière ait une histoire et une valeur sentimentale. Tout y est fait maison… sauf la bouilleuse bien sûr! Mon érablière a un style rustique, à mon image.

Installation construite par Martial
Qu’aimez-vous le plus dans l’acériculture?
Ce que j’aime par-dessus tout, c’est de pouvoir pratiquer cette passion dans une cabane que j’ai bâtie moi-même, exactement comme je l’avais imaginée depuis mon enfance. Bouillir ailleurs que chez moi ? Impensable! Depuis tout petit, j’ai rêvé de ma cabane, de son environnement et de ses matériaux. Aujourd’hui, c’est un rêve devenu réalité.
Pourquoi avoir choisi la tubulure 3/16’’ à gravité pour votre installation?
Je voulais un système simple, qui ne m’impose pas de contraintes techniques ni d’entretien immédiat en cas de problème. À la ferme, je suis déjà dans un univers très technologique et exigeant. Pour mon érablière, je voulais plutôt un retour à l’essentiel : profiter du moment, écouter
l’eau couler doucement dans le bassin au lever du soleil… De plus, mon terrain étant très en pente, ce système s’est imposé naturellement.
Pourquoi avez-vous choisi les Équipements d’érablière CDL?
Ça s’est fait naturellement, grâce au bouche-à-oreille. Dans ma région, plusieurs acériculteurs utilisent l’équipement CDL et en sont satisfaits. J’assiste aux journées portes ouvertes depuis des années, et l’engouement autour de CDL m’a convaincu : si autant de gens font confiance à cette entreprise, c’est qu’elle fait bien les choses.
Qu’appréciez-vous le plus dans les services CDL ?
Ce que j’aime particulièrement, c’est la proximité avec mon représentant et les formations offertes en magasin. Mon représentant prend toujours le temps de répondre à mes questions, sans que j’aie l’impression de le déranger. Quant aux formations, elles sont très utiles : ma famille et moi avons déjà participé à plusieurs d’entre elles, et nous y avons appris de précieuses astuces.
Comment trouvez-vous le service client de CDL ?
Je suis très satisfait, autant de l’accompagnement en magasin que du service de livraison. Lorsqu’on m’a livré mon évaporateur, le camion ne pouvait pas accéder à ma cabane. L’équipe a pris le temps de transférer l’équipement sur mon tracteur, en deux voyages, sans jamais montrer d’impatience. J’ai senti qu’ils voulaient bien faire les choses, sans précipitation. En magasin, je suis toujours accueilli avec respect, bien que je ne détienne pas beaucoup d’entailles.
La famille semble jouer un rôle central dans vos activités. Est-ce que votre femme et vos enfants vous aident avec l’érablière ?
Absolument ! La famille est au cœur de tout ce que je fais, et c’est une chance de partager cette passion avec eux. Chacun contribue à sa manière : ma femme et mes filles s’occupent de la transformation pour offrir des produits à nos proches, tandis que mes fils participent aux travaux de bouillage et d’entaillage. Même les petits-enfants et les conjoints s’impliquent, ce qui fait de la saison des sucres un moment familial inoubliable.

La famille Labrecque
Vous et votre famille êtes les visages de la campagne publicitaire pour la saison 2025 de CDL. Comment s’est déroulé le tournage ?
C’était une superbe expérience en famille ! La vidéo est magnifique, et c’est un honneur d’avoir été choisis comme ambassadeurs de la saison 2025. Ce qui me touche particulièrement, c’est que malgré la simplicité de mon érablière, sans technologie avancée ni production massive,
elle a été mise à l’honneur. Pour certains, elle peut sembler basique, mais pour moi, c’est un véritable rêve accompli.

Souvenir du tournage de la vidéo promotionnelle CDL pour la saison 2025
Cliquez-ici pour visionner la vidéo!
Quelle est votre plus grande fierté ?
J’ai plusieurs fiertés, mais la plus grande est d’avoir transmis à mes enfants l’amour de la famille et de l’acériculture, sans jamais leur imposer. Ce qui me rend le plus heureux, c’est de voir qu’ils partagent cette passion et qu’ils comprennent tout ce que représente le temps des sucres : un moment de rassemblement, de partage et de traditions qui se perpétuent.
L’histoire de Martial Labrecque est celle d’un retour aux sources, guidé par l’amour du métier, de la nature et de la famille. Sa cabane à sucre, construite de ses mains et remplie de souvenirs, témoigne d’une passion indélébile pour l’acériculture. En choisissant de faire les choses à son rythme, avec simplicité et authenticité, il nous rappelle que le temps des sucres, au-delà de la production, est surtout un moment de rassemblement, de traditions… et de bonheur partagé.
Crédits photos : Manuel Khulan Poirier et Martial Labrecque